Le PDCI-RDR

Le PDCI-RDA, parti crée sous la colonisation par une élite dite "civilisée" qui voulait manger à la même table que les colons aura vécu; le PDCI a 68 ans; le RDA aussi. Les rêves d'une Afrique combattante a été vite sacrifiée après les indépendances. Aujourd'hui, le mot à la mode est la démocratie, consacrée par le respect de la république. Alors, vive le progrès pour un PDCI vieillissant qui fait appel à son jeune fils pour lui insufler une nouvelle énergie. Longue vie au PDCI qui s'affranchit de l'Afrique coloniale pour épouser l'air du temps; Le RDA a vécu; vive le RDR.
Comme tout changement, cela ne fera pas sans grincement. Nous en parlerons dans notre prochain post.

Voyage en Côte d'Ivoire 2014

De retour du voyage que j'ai effectué en Côte d'Ivoire en 2013, j'ai relaté dans mon blog mes impressions sur certains aspects qui m'avaient marqué dans notre pays. Cette année, je voudrais partager encore une fois avec vous les choses qui ont attiré mon attention lors de mon récent séjour. Contrairement à l'année dernière où j'étais en vacances, mon voyage a été motivé cette année par l’état de santé de ma très chère mère qui nous a hélas quitté selon la volonté d'Allah Le Tout-Puissant. Qu'Il ait pitié de son âme.
Durant tout mon séjour, il y a deux phénomènes apparemment contradictoires que j'ai pu observés. Il y a d'un côté la Côte d'Ivoire des grands chantiers sous la houlette du premier ministre et du président de la République avec un discours positif et optimiste ; de l'autre , Il ya les membres du gouvernement et les agents de l'administration publique et para-publique qui semblent être pressés de s'enrichir par tous les moyens (à tout le moins c'est l'impression que le citoyen lamba a). Et ces deux Côte d'Ivoire travaillent ensemble. Pour les premiers, il faut l'émergence à tout prix à travers les grands chantiers, les grandes reformes, bref avec une vision très macro-économique à la façon FMI et Banque Mondiale. De l'autre, c'est la continuité des précédents régimes. Le même slogan, la même philosophie, la même approche : je mange. Ainsi la Côte d'Ivoire d'Allassane Ouattara est au travail et les acteurs politiques et administratifs sensés traduire la vision du président en actions semblent être plus préoccupés à se servir qu'à servir. Heureusement qu'il ya quand même quelques exceptions à cette règle. Le président ne sait pas ce qui se passe, ou regarde impuissant ou est simplement complice des seconds ? A chacun son interprétation. A qui le dernier mot ?

J'ai été au contact de certaines personnes travaillant dans l'administration publique. Je me suis rendu dans certains ministères pour régler des problèmes administratifs. J'ai rencontré du bon et du moins bon. Commençons par le positif.

J'ai eu des échanges avec des employés du ministère de l'Education Nationale. Ils reconnaissent à Mme la ministre le mérite de vouloir faire du bon travail. Elle a pu ramener l'ordre et la discipline indispensable dans une structure de formation et d'éducation. La fraude lors les examens à grand tirage a été véritablement réduite (je ne sais pas s'il n'y en a plus). Persévérez Mme la Ministre.

L’établissement des passeports a été revu et est finalement conforme au bon sens et aux procédures généralement admises pour ce document de voyage. L'aberration de demander les documents des parents en plus de ceux du requérant a été supprimée de même que les milliers de documents anciennement réclamés. Aujourd'hui, le requérant doit fournir sa carte nationale d'identité qui atteste sa nationalité Ivoirienne et son identité. Bravo M. le ministre de l'intérieur pour ce travail.

Pour le malheur des Ivoiriens, il ya encore beaucoup de déchets, et c'est ça le côté négatif.

J'ai été au ministère des transports pour changer mon ancien permis. Quel catastrophe ! Je ne sais pas comment qualifier ce qui s'y passe : simplement minable. J'ai du mal à comprendre ce qui se passe au sein de l'administration de ce ministère et dans les secteurs économiques qui sont sous sa tutelle. A l'exemple du secteur des transports en commun où il ya une vraie mafia qui sévit dans les gares routières au vu et au su des autorités qui sont supposées protéger les citoyens; elle rackette les chauffeurs qui sont impuissants face à la violence des membres de ceux qui se disent « syndicats ».

Sur les routes, les forces de l'ordre « ou du racket » sont de retour de la plus belle des manières au grand désarroi des populations.

Je suis allé à la cité administrative ; je n'ai vu aucun bureau d’accueil ou d'information dans tous les étages où je me suis rendu. Conséquence : il faut ouvrir plusieurs bureaux pour se renseigner pour pouvoir se diriger vers les services dont on a besoin. J'ai été au tribunal du Plateau. En lieu et place d'un service d’accueil et d'information, pullulent une flottille d'individus qui abordent tous les arrivants pour leur proposer leurs services. Quelle misère !

J'ai entendu des mots pas du tout flatteurs à l'endroit de plusieurs ministres ; sans preuve, je me retiens de les citer.

Oui la Côte d'Ivoire avance ; le 3è pont a prit toute sa forme avec ses échangeurs; les travaux des ponts sur la Marahoué à Bouaflé et sur la Comoé à Sérebou avancent à grands pas. L'autoroute du Nord a atteint Yamoussoukro. Il ya moins de coupure d'eau et d'électricité . Même la lagune Ebrié dégage des odeurs moins nauséabondes grâce aux travaux de dragage en cours sur la baie de Cocody. Le hic est que les individus en charge de faire émerger la Côte d'Ivoire semblent avoir la bouche tellement pleine qu'elles risquent de manquer le virage qui conduit au royaume des pays émergents. Comme dit le sage, un peuple a les dirigeants qu'il mérite. C'est dire que l'élite qui nous dirige se comporte comme les autres citoyens. Et cela se traduit tous les jours par l'indiscipline caractérisée des populations et un déficit criard de civisme. C'est ça la Côte d'Ivoire que j'ai pu observer. Vivement le prochain voyage.

Suite blog relatif à "Anomalie dans certains services pour l’établissement de certains dossiers en CI"

En janvier 2013, j'écrivais un article dans mon blog intitulé "Anomalie dans certains services pour l’établissement de certains dossiers en CI". Je suis heureux de constater que le gouvernement a corrigé l'une de ces anomalies. En effet, dorénavant, pour établir un passeport, la seule pièce requise est la carte nationale d'identité, seul document attestant l'identité et la nationalité du postulant. Félicitations au gouvernement et je souhaite et espère que cela continue pour le bonheur des Ivoiriens.

Lettre ouverte au président de la République de Côte d'Ivoire Alassane Ouattara : la Côte d'Ivoire vous sera infiniment reconnaissante si....

Monsieur le Président, je voudrais tout d'abord vous adresser toutes mes félicitations pour ce que vous avez pu réaliser pendant ces premières années de votre mandat. Comme c'est extraordinaire et encourageant ! Vous avez pu faire sortir des tiroirs des projets qui y dormaient depuis plus de vingt ans comme les ponts de Serebou(sur la Comoé, reliant Bondoukou à Bouaké) et de Jacqueville pour ne citer que ces deux exemples. Dès votre accession à la magistrature suprême, fort de votre expérience passée, vous vous êtes attaqués directement aux fondamentaux de notre pays. Vous avez redressé la barre du navire Côte d'Ivoire. Le résultat est là, visible, palpable et indiscutable : les infrastructures sont en train de prendre forme, la sécurité améliorée, les grands ensembles de l'économie sont en mouvement, la vie a repris dans presque tous les secteurs. Le reste de votre premier mandat se situera certainement dans la continuité. Je suis persuadé que vos collaborateurs que sont les ministres sauront répondre aux espoirs que vous avez placés en eux pour bien conduire la réalisation des projets dans leurs départements et traduire votre vision en actes pour le bien-être des populations.

Monsieur le Président, nous sommes conscients de toutes les difficultés auxquelles vous faites face. En plus des problèmes économiques rencontrés par la quasi-totalité des pays de ce monde globalisé, vous avez hérité d'une situation catastrophique résultant de la crise post-électorale et de près de 20 ans d'une gestion calamiteuse du pays. Lorsque vous étiez premier ministre du président Houphouet-Boigny, vous aviez mené une politique très courageuse et audacieuse qui avait permis une stabilisation de la situation socio-économique d'alors. Deux facteurs importants ont marqué votre politique de cette période, à savoir la restructuration de l'administration publique et les nominations aux hautes fonctions politiques et administratives. Cela s'était traduit par un gouvernement réduit, composé de technocrates hautement compétents, une administration générale élaguée de ses nombreuses directions pour en faciliter le fonctionnement et surtout en réduire les charges. Ce qui avait entraîné la fermeture ou la mise au restreint de certaines sous-préfectures, un contrôle très strict de l'utilisation des véhicules de service, etc. Vous n'aviez pas hésité à prendre des décisions difficiles, sans calcul politique. Vingt ans ont passé, le président Houphouët est parti, l'instabilité s'est installée avec son cortège de malheurs et de malheureux. Aujourd'hui, vous êtes le président de la république dans un environnement socio-économique et politique complètement différent. Force est de constater que vous n'observez pas les mêmes principes de rigueur qui ont été au cœur de votre politique d'alors.

Le contexte lors de votre accession à la magistrature suprême est bien différente de celui de 1990. En effet, en 1990, vous n'étiez redevable qu'à une seule personne : le président Houphouet-Boigny. En 2010, vous accédez à la présidence grâce au soutien d'un accolage hétéroclite de groupements politiques et militaires dans le cadre d'un engagement politique de partage de pouvoir. Votre politique est forcement colorée par cette alliance dont le symbole le plus visible est la composition du gouvernement. En outre, des hommes et des femmes ont souffert à cause de leur militantisme dans votre parti, le RDR ou de leur soutien affiché à votre personne. Plusieurs parmi eux ont fait la prison, d'autres ont perdu leur emploi et même leur vie ou celle d'un parent; d'autres encore ont été maltraités et handicapés à vie. C'est tout ce beau monde qui vous a permis d’accéder au pouvoir.  En plus, votre personnel politique se compose essentiellement des cadres des partis politiques qui vous ont soutenu dans le cadre du Rassemblement des Houphouetiste pour la démocratie et la paix (RHDP). Un nombre important de ces personnes sont des purs produits du « système PDCI ». C'est une génération forgée à l'esprit du Mouvement des Elèves et Etudiants de Côte d'Ivoire (MEECI), « gâtée » par le président Houphouët pour se protéger contre les étudiants. Malheureusement, c'est aussi cette génération dont le slogan le plus partagé est « je mange ».

Comment ignorer tous ces faits ? Vous êtes donc redevables à vos militants, vous êtes liés à votre engagement politique du RHDP. Et cela à n'en point douter a des conséquences et explique sûrement la différence entre le premier ministre que vous avez été et le président que vous êtes aujourd'hui.Monsieur le président, comme vous ne pouvez pas scier la branche sur laquelle vous êtes assis, vous ne pouvez pas au nom de la bonne gestion, vous défaire de toute cette réalité et mettre en péril tout le travail que vous avez entrepris. Vous faites je pense de votre mieux pour gérer toutes les contradictions et les frustrations que cette situation crée. Le plus important je crois à ce niveau de votre mandat politique est de stabiliser la situation socio-politique, de faire avancer et consolider l'économie. Je souhaite que cela soit votre objectif prioritaire durant votre premier mandant comme vous l'avez fait jusqu'à présent. Que faire ensuite ? C'est la deuxième partie de mon adresse.

Je souhaite et espère que vous aurez un deuxième mandat. Celui-ci devrait amorcer une rupture avec le présent. Ainsi, votre vision devrait être l’avènement d'un Ivoirien nouveau dans une Côte d'Ivoire nouvelle, ayant rompu avec certaines mentalités comme la corruption, le népotisme et la gabegie. Vous ne pouvez pas avoir une Côte d'Ivoire émergente dans l'environnement social actuel qu'est le nôtre. La Côte d'Ivoire a besoin d'une mutation indispensable, mais bien contrôlée de son personnel politique et administratif. Je dis « bien contrôlée » pour éviter les dérives. Je suis sûr que vous savez mieux que moi tout ce que cela requiert. Un adage de chez nous dit « qu'on ne peut pas laver un linge sale avec de l'eau sale ». Une Côte d'Ivoire émergente requiert donc un cadre de fonctionnement des institutions modernisé, une administration simplifiée et véritablement au service des populations, un personnel de la fonction publique compétent, loyal et intègre, confiant en lui-même et recevant une rémunération adéquate.

La Côte d'Ivoire vous sera très reconnaissante si à la fin de votre présidence,vous laissez derrière vous un autre type d'Ivoiriens que l'on pourrait appeler candidement « générations ADO » ; un Ivoirien qui n'aura aucun complexe vis-à-vis d'un Européen, d'un Chinois ou d'un Américain. Monsieur le Président, oui vous pouvez le faire et j'espère que vous le ferez. Cela demande simplement une volonté politique ferme. Je suis sûr qu'il existe dans notre pays des hommes et des femmes qui sont prêts à se lancer dans cette aventure à vos côtés pour relever le défi que cela constitue. La Côte d'Ivoire sous votre direction, peut accéder au rang des pays émergents, mais cela ne peut advenir que dans un environnement socio-politique approprié, dans lequel l'effort est reconnu et récompensé, la justice est suffisamment impartiale et le citoyen se sent partie prenante dans les affaires de son pays. Hélas, pour le moment nous n'en sommes pas encore là. Au plan politique, vous devez éviter de tomber dans le piège des présidents « indispensables » ; vous devez faire fonctionner les institutions et amener le citoyen à comprendre la différence entre l’État et les individus qui les symbolisent. Si personnellement, je pense que votre travail ne peut pas être achevé en 2 mandats, vous ne rendrez cependant pas service à la Côte d'Ivoire en restant au pouvoir au-delà des deux mandats.

En écrivant ce texte, j'ai jeté un regard sur le développement de la Malaisie et l'action de son ancien premier ministre Dr. Mahathir bin Mohamad qui en est fut le maître d’œuvre et qui y a consacré un peu plus de vingt ans. Je suis sûr que beaucoup de personnes de votre entourage voudront s'appuyer sur ce type d'exemple pour vous demander de continuer votre œuvre afin de sortir la Côte d'Ivoire définitivement de son état actuel avant de passer le flambeau. Je ne pense pas que cela soit un bon conseil. Nous avons vu ce qu'est devenue la Côte d'Ivoire après Houphouët-Boigny. Pour avoir été l'alpha et l'oméga de son pays pendant près de quarante ans, il a finit par installer un système dans lequel tout tournait autour de sa personne. Parti, tout s'est effondré. Et cela, nous ne devons pas recommencer. Vous pourrez et devrez continuer à œuvrer pour la Côte d'Ivoire au-delà du poste de président. Cela doit être intégré dans votre vision. La Côte d'Ivoire aura encore besoin de vous après votre présidence. Et c'est pour cela que les réformes institutionnelles, organiques et surtout culturelles doivent être au centre de votre préoccupation pour la Côte d'Ivoire de ce 21è siècle. Celles-ci doivent permettre l'avènement d'un président de la République en lieu et place du « roi » de la république que nous avons actuellement. L'ironie est que le pouvoir illimité dont vous disposez aujourd'hui et que vous devez limiter pour votre successeur, est celui-là même qui vous permet d'entreprendre toutes les réformes que vous voudriez. Monsieur le président, les Ivoiriens et au-delà, vous seront infiniment reconnaissants si vous accomplissez cette œuvre d’avènement d'une Côte d'Ivoire modernisée et émergente.

Que Dieu vous aide dans cette tâche, - ô combien difficile- et vous guide sur le droit chemin.

Par Abahebou Kamagate

Et Dieu Sauva la Cote d'Ivoire en 2002 et en 2004


Nous suivons le déroulement des tristes événements de Centrafrique ; c'est le cocktail classique des désastres que subissent les peuples en Afrique noire, peuple qui inconsciemment les alimentent tout en subissant les conséquences néfastes. Je suis vraiment attristé pour toutes ces victimes.
La lecture du désastre en cours dans ce pays m'a amené à revenir sur la Côte d'Ivoire. Pourquoi ? Tout simplement parce que je constate que Dieu a sauvé notre pays qui aurait pu s'embraser comme la Centrafrique.
Dieu a sauvé la Côte d'Ivoire à deux reprises ; d'abord en évitant que la tentative de putsch du 19 Septembre n'ait pas été un succès et ensuite en ne permettant pas au régime de Gbagbo de réussir sa reconquête de 2004.
Faisons de la science fiction.
1er cas :
Le 19 septembre 2002, la rébellion des sous-officiers descend sur Abidjan et prend le pouvoir ; l'armée nationale très rapidement se disloque entre partisans et adversaires du président Gbagbo, mais plus précisément entre nordistes et sudistes. Les responsables de la rébellion sont débordés : c'est le chaos et l'insécurité. Après quelques semaines, les partisans de Gbagbo se regroupent autour de ce dernier qui a repris la conduite de la lutte contre le nouveau régime. Ce sont les jeunes patriotes. Comme le gouvernement central est fragilisé par l'indiscipline des sous-officiers et la bataille au somment entre IB et Soro, la police et la gendarmerie deveinnet quasi inexistantes et l'armée est disloquée et transformée en milices, c'est un chaos généralisé et une insécurité permanente.
2è cas :
Le 4 Novembre 2004, sous la houlette du général Phillipe Mangou et avec l'aide des experts Israéliens et des pilotes Ukrainiens et Biélorusses, Laurent Gbabgo récupère tout le pays. Très rapidement, ce sont les exactions contre les nordistes dans tout le sud. Alors commence l'exode. Ce sont des millions de personnes qui sont déplacées sous le regard impuissant de la communauté internationale. Comme il y a très peu de sudistes au Nord, le mouvement est dans un seul sens. La Côte d'Ivoire est marquée et divisée à jamais. La descente aux enfers est profonde, l'économie étranglée, le chômage et la misère sont partout et avec eux la criminalité, la prostitution et tout ce qui va avec.
En conclusion, nous devons remercier Dieu, prier et surtout nous projeter dans le futur, un futur dans lequel tous les Ivoiriens (de souche multi-séculaire, de circonstance, et que sais-je encore) et tous ceux qui vivent en Côte d'Ivoire peuvent et doivent vivre ensemble, dans leur diversité et leur désaccord. L'essentiel est de préserver le pays pour pouvoir continuer à discuter de ce qui divise et pourquoi pas s’insulter si cela peut faire plaisir à certains. La relance a recommencé, ne la tuons pas.

Fonds Régional d’Aménagement Rural

FRAR ! Ce sont quatre lettres qui ont une signification importante pour une tranche de la population : celle qui a connu le régime du Présid...